Dans notre société, il arrive que nous grandissions en ayant du mal à nous accepter et nous aimer pleinement. Nous devenons adultes avec des complexes, des parties que nous n'apprécions pas chez nous et d'autres encore dont on ignore même l'existence. Apprendre à s'aimer permet d'accepter plus facilement ses comportements et ses traits de caractères, mais également ceux des autres. Je vous expose dans cet article quelques notions qui ont été clés pour moi dans ce chemin d'acceptation de soi.
HAINE DE SOI & INCAPACITÉ À RECEVOIR DE L’AMOUR
Les parties de nous que nous détestons ne peuvent pas recevoir d’amour parce que nous les refusons comme étant une partie de nous. En les rejetant, nous les projetons sur les autres, notamment sur notre partenaire.
Le plus problématique c’est qu’il est impossible de se sentir pleinement aimée par les autres et par nous-même en considérant ces parties comme mauvaises en nous et chez les autres.
LE PRINCIPE D'INTENTION POSITIVE
La Programmation Neuro-Linguistique explique que derrière chacun de nos comportements (actions, pensées, émotions et mêmes symptômes) se cache une intention positive, c'est-à-dire une fonction positive pour nous. Cela peut paraitre contre-intuitif, mais c'est une bonne piste d'exploration pour comprendre et mettre en lumière des comportements, parfois inconscients.
Pour trouver l’intention positive, il faut trouver un moyen de répondre à la question suivante, de façon authentique et sincère : "Qu'est-ce que cela me permet de XXX ?". Dans certains cas, le simple fait de se la poser suffit. Dans d'autres il faut creuser et déjouer les blocages habituels.
Dans cette optique, la PNL met en avant qu'à un certain niveau tout comportement sert ou a servi une intention positive, un but positif à un moment donné. Il arrive parfois qu’un comportement serve plusieurs intentions positives en même temps. Par exemple, pour certaines personnes, manger du sucré permet de « donner de l'énergie », « réduire le stress », « combler un manque »... L'intention positive peut être parfois de donner raison à une croyance, même si elle est limitante.
Par exemple, l'intention positive de "créer des disputes lorsque tout se passe bien dans le couple" pourrait être de donner raison à une croyance comme "on ne peut pas m'aimer" ou aller à l'encontre de ma peur que tout se passe bien ou encore "une vie pimentée est une vie de conflits".
"TOUT COMPORTEMENT EST, OU A ÉTÉ, POUR MOI, À UN MOMENT DONNÉ, LE MEILLEUR CHOIX POSSIBLE COMPTE-TENU DE MON MODÈLE DU MONDE"
Cette phrase, autre présupposé important en PNL, signifie que chaque comportement est ou était le meilleur choix pour nous en fonction du contexte.
Il arrive souvent que l’intention positive pour laquelle le comportement a été initié à l’origine, n'ait plus lieu d'être aujourd'hui et que ce comportement soit désormais vécu comme limitant. Dans ce cas là, il est intéressant de le modifier, soit seul(e), soit avec l'aide d'un thérapeute.
En comprenant l'intention positive et le fait qu'il s'agissait pour nous du meilleur choix possible à un moment donné, il est possible d’être plus doux(ce) envers soi-même. Nous sommes alors aptes à nous aimer davantage. Si le comportement est source d'une souffrance vécue comme plus importante que l'intention positive, il est possible de travailler sur le comportement lui-même ou sur l'intention positive seul(e) ou avec l'aide d'un professionnel.